Chers frères et sœurs caravaniers du Nord,
Ne vous inquiétez pas, cela sera mon dernier discours. D’ici quelques instants, notre groupe de caravaniers va définitivement s’arrêter pour reprendre sa route, son envol.
Nous venons de vivre un peu plus d’un mois ensemble. Aventure unique et humaine où le dépassement de soi, l’humilité, la solidarité, la chaleur ont été présents de manière quotidienne. Nous avons traversé l’Espagne, le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal. Le défi a été relevé et même bien relevé. Le voyage a embarqué les hommes et les femmes.
Fierté par rapport à vous chers caravaniers : votre énergie, votre engagement, ténacité à aller au bout de l’aventure. Bravo à vous.
Fierté par rapport à la conviction, le travail effectué, le dépassement des difficultés que l’équipe d’organisation ont rencontrées dans la mise en place de la Caravane de la Paix.
Merci à Céline, Elsa, Yurena, Nadège.
Merci à Gwenael, Pascal, Georges.
Fierté par rapport à vos personnalités toutes différentes, toutes réelles mais dont la somme est synonyme de force, de courage et de solidarité.
Nous avons du faire des efforts pour ménager nos caractères, mesurer nos réactions, faire attention à la fatigue, prendre sur nous même.
Partageons ensemble et dans l’écoute ce texte qui illustre peut être le sentiment que nous devons cultiver en cette heure de départ :
« Quand survient l’ordre du départ, le caravanier va trouver tous les amis qu’il s’est fait sur le chemin. A certains, il a enseigné comment écouter l’appel du minaret et à d’autres il a raconté des histoires autour du feu dans le désert. Son cœur est triste mais il sait que son aventure est unique. Alors le caravanier remercie ses compagnons de route, respire profondément et va de l’avant, chargé de souvenirs inoubliables. »
Bonne route à vous tous sur le chemin de la vie. Soyez fiers et heureux de cette expérience. Désormais diffusez la, partagez la. Merci à vous tous et toutes.
7 commentaires:
bravo a toutes et tous continuez dans cette voie et espérons que vous soyez entendus de par le monde
désolé ça n'a rien à voir avec l'article.
c'est juste pour dire à mes amis du vol du 31 que je n'ai pu le prendre (je pense qu'il l 'on déjà remarqué) j'ai donc essayé d'appelé un ami pour qu'il m héberge comme prévu mais le téléphone ne s'arretait point de sonner dans le vide.
je me suis donc réfugié dans le resto bar du splendide, du grand, du majestueux, du charmant, du magnifique aéroport de dakar à 4h du mat après avoir payé un coca 1000 CFA pour avoir droit à une place.
depuis la fenetre je regarde l'avion de mes amis décoller.
bref mon cul sur une chaise moyennement confortable, enterrez moi debout (posé sur la table) en guise de cousin et c'est parti pour une nuit imcomfortable ne sachan pas si à l'issue de cette nuit mon ami répondra au tél afin d'avoir du réconfort.
plusieurs tentatives dans la matinée.sans succès. vers 13h un allo au bout du fil me permet finalemen de m'échappé de cet insupportable aéroport.
01/08 1h du mat on me dépose pour que je prenne mon avion à 3h 40.
bouchon à l'entrée, queue d'au moins 100 m, des gens qui vous bouscule sans gêne, d'autres qui se font la morale, ou s'enguelent, un qui s'évanoui à côté de moi, et certains qui vont meme jusqu'à se battre à poing fermé...bref...au final décollage avec 1h30 de retard.
à casa l'avion qui fait la correspondance pour toulouse m'atten, je me dépèche...
atterissage à toulouse avec seulement 20 minute de retard...police ok...bagage...attente 5 min...10 min...30 min...45 min...1h au final bagage perdu entre dakar et toulouse avec tous mes cours dedans alors que mes repêches (raison pour laquelle je suis rentré si tôt )commencent dans moins de 3 jours...je suis le plus heureux du mondeeeeeeeee........... merci
à bientot
gwen le concours du retour de vacances le plus pourri est lancé.
Mince Julien, j'étais loin de me douter, lorsqu'on t'a laissé derrière nous à l'aéroport que tu allais vivre toutes ces galères.
Hermann, Clémence, Céline, Elsa et moi, on est bien rentré. Pas de galères en perspective.
Grosse fatigue et cafard complet d'avoir laissé tant de visages devenus familliers derrière nous. Clémence et moi avons tous les deux très envie de vous revoir, et on oubliera pas de si tôt ces aventures que nous avons tous partagé pendant ce mois !
salut a tous
j ai suivi votre aventure de derriere mon ecran d ordinateur.
quelle belle histoire que la votre sur ce mois et que de magnifiques rencontres!!
bravo a tous de vous etes lance dans cette aventure et de nous l avoir fais vivre regulierement
vero
eedf forez
Nous aussi on veut participer au concours du « retour de vacances le plus pourri ».
On sera peut-être pas en pôle position mais pas trop mal placé !
On va commencer par la veille du retour…là où les galères ont commencé… c’était pourtant une belle journée ensoleillée… nous revenions de Joal-Fadiouth où nous avions passé trois journées relax max… l’esprit tranquille… On revient à Dakar pour retrouver notre ami Alassane, ainsi que Ben et Chekh afin de voir le match des qualif’ de la CAN 2008 opposant les Lions du Sénégal aux Etalons du Burkina… Score final 5-1 pour les Sénégalais… L’ambiance était au rendez-vous et nous avons pu voir nos amis sénégalais sauter de joie ! A la fin du match, on rentre à Yeumbeul chez Alassane, mais comme il y a trop de monde, Alassane nous fait prendre le chemin annexe, histoire de trouver un taxi dispo… on passe une demi-heure à attendre un taxi, puis on marche vers un autre carrefour… pour finalement prendre un bus… Mauvais choix…
Une horde de gens se bouscule pour rentrer dedans… Marion et Alassane y parviennent, quant à Benoit et moi, nous sautons sur le marche-pied et nous accrochons à l’échelle du bus… un gars se met entre nous et nous bouscule vivement pour rentrer…
Nous réussissons tous à monter dans le bus, et Benoît s’interroge lorsqu’il voit ledit bousculeur redescendre du bus après tant d’efforts fournis… deux gamins rigolent… Benoît baisse la tête… et voit sa sacoche ouverte : plus de portefeuille (plus d’argent, plus de CB)… « Agathe, me dit-il, j’ai besoin de ton portable pour téléphoner en France ; je dois faire opposition ». Je penche la tête et tâte la poche gauche de mon pantalon : plus de portable. Je tourne la tête vers la droite : mon portefeuille est ouvert : plus d’argent ! Cool ! Tout ça pour que deux secondes après on nous dise de descendre du bus car on était trop nombreux…
La soirée se poursuit… un peu blasés quand même. De plus, Benoît n’est physiquement pas très en forme et comme on dirait au « contrario », il nous « jette une terrine » (il nous lâche un pâté, quoi !).
Lendemain, dernière journée, on va au Lac Rose, qui n’est en l’occurrence pas rose. On rentre, on mange, on fait nos adieux… direction aéroport… Alassane vient avec nous… on espère y voir Ben et Chekh, mais impossible de les contacter car comme dit précédemment : plus de téléphone. On arrive là-bas à 00h45. Pas de Ben et Chekh…Vers 3h00 du matin, dans la salle d’embarquement une voix douceureuse nous annonce que le vol est retardé : l’avion ne décollera pas avant 5h30 ; c’est indépendant de leur volonté qu’ils nous disent ! 5h30 nous décollons et arrivons à 9h00 à Casablanca… l’avion pour Bordeaux : PARTI… « Les passagers en transit sont priés … BLA BLA », on nous annonce qu’on va devoir passer par Paris : avion à 15h00 et qu’on ne sera pas à Bordeaux avant 22h15.
Cependant on ne crève pas la dalle… car après un petit-déjeuner dans l’avion Dakar-Casa, la RAM nous offre un petit-déjeuner pour attendre à l’aéroport… On s’est lancés une mission : manger tout ce que l’on nous proposerait > au final : 2 petit-déj’ et 3 déjeuners… Ca occupe pas mal car du coup on passe du temps à table et du temps aux toilettes !! :)
Enfin l’heure du départ… le trajet se passe relativement vite … on survole Bordeaux ! A Paris on court (presque) dans l’aéroport car l’avion part à 21h10 et qu’il est presque 21h00. On arrive à Bordeaux en avance !!! eh oui, c’est possible : 22h05 au lieu de 22h15. Là, famille et amis nous attendent, contrairement à nos bagages qui ont décidé de ne pas faire tout le trajet avec nous… sont à Casa ou à Paris. On DEVRAIT les récupérer aujourd’hui… livrés chez Marion.
La suite dans le prochain épisode.
il y aura visiblement une troisieme place a ce classement Julien en effet aprés avoir été les pauvres victimes d'un pick pocket la veille de leur départ( bilan = portefeuille de Benoit + portable de Agathe) les derniers béglais encore au Sénégal se sont dirigés vers l'aéroport de Dakar ils y ont passé une bonne partie de lanuit puisque leur vol prévu a 3h40 ne décollera qu'a 5h20 ce qui a eut pour facheuse conséquence l'impossibilité pour eux d'arriver a temps pour la correspondance pour Bordeaux! Finalement nos amis béglais décolleront a 15h30 de Casablanca en direction de ..... Paris et oui! Pour y prendre un avion pour....... BOrdeaux faut quand meme pas déconner. Arrivés a Orly ces intrépides béglais ont du soudoyer un douanier pour passer plus rapidement et ne pas encore rater leur correspondance enfin ils arriveront a 22h10 heure local soit avec 10h de retard et bien sur comme vous pouvez l'imaginer leurs bagages ne leur seront rendus que le surlendemain
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