dimanche 12 août 2007

Le Croissant Rouge Marrocain accueille la Croix Rouge francaise


Partis à 9h30 avec l’ambulance flambant neuve du Croissant Rouge Marocain (CRM), les quatre caravaniers de la Croix Rouge française (CRF) sont retournés à la délégation locale de Rabat pour former une quarantaine de volontaires- dont une grosse trentaine de filles à l’animation du Raid Cross. Les jeunes correspondants se sont montrés très attentifs, et échangés avec eux. Ceci s’est avéré enrichissant, les différences culturelles et linguistiques révélant un nouveau challenge.
Après nous avoir offert un savoureux tagine, nos collègues du CRM nous ont fait visiter leur siège national. Installés dans un ancien palais, leurs bureaux jouxtent des salons de réception dignes de mirages pour des caravaniers à la recherche de fraîcheur et de repos ! Il nous a cependant du poser le verre de thé à la menthe pour mener à bien notre mission première : diffuser le DIH.
Le pari fut relevé dans les jardins de la préfecture où le CRM s’était rendu en force. Organisés avec des animateurs, des participants et quelques rabatteurs, ils ont assuré le dynamisme et la réussite des activités pour la paix. Alors que la musique rythmait l’après-midi, les NPDC remplissaient consciencieusement leur drapeau au grès des passages. Les Catalans, toujours mobiles, ont improvisé des jeux de danse avec les Midi-Py qui attendaient 17h pour faire leur spectacle. Cette représentation, une fois de plus très différente des précédentes, a captivé un public hétéroclite.
A 18h, nous sommes rentrés, les traits tirés, les pieds poudreux, dans l’immense salle de la préfecture. Tous assis autour des tables disposées en « U », avec les petits micros devant nous et les grands écrans plasma derrière, nous avons rapidement vidé nos bouteilles d’eau perso et bu le discours du préfet. Accompagné du conseiller culturel de l’ambassade de France, il a rappelé l’importance de notre démarche de paix et souligné la fratrie qui unissait les différentes associations représentées. Puis nous nous sommes levés comme un seul homme pour nous rapprocher du pantagruélique buffet qui faisait face au portrait du roi.
Une fois la dégustation et les photos finies, nous sommes rentrés au local scout pour profiter de la « soirée couscous » (non, nous ne passons pas notre temps à manger !). Tous prêts à utiliser les couverts locaux (main droite), certains ont regretté cet excès de zèle qui a décimé un bon tiers des caravaniers le jour suivant… les couche-tard ont savouré leur dernière nuit dans la capitale pour se marquer au henné ; la soirée s’est poursuivie en buvant un thé sur une plage, à Saint-Germain en Laye. Certains se seraient presque crus chez eux… jusqu’à ce que le sable dans les pieds, le henné qui brûle, le thé chaud dans les mains, la langue arabe qui chante de tous côtés nous rappellent l’agréable décalage.

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