mardi 21 août 2007

Poème aux Caravaniers des Scouts et Guides Mauritaniens


J’ai un rêve : Un rêve qu’il existera dans un très proche avenir, un nouvel ordre mondial basé sur la défense et la protection des droits humains pour tous la seul lutte commune qui nous unis tous et n’exclut personne .
Un rêve, que nous travaillerons tous ensemble pour résoudre les maints problèmes auxquels nous sommes confrontés sur cette planète, afin de ne pas périr tous ensemble.
Un rêve que nous pourrons nous asseoir ensemble et résoudre nos différents sans recourir a la violence, la barbarie et la destruction.
Un rêve, que tout enfant pourra grandir avec dignité et réaliser ses propres potentialités.
Un rêve, que nous assumerons notre responsabilité et devoir en tant que citoyens de ce monde, de lever la voix contre l’injustice et la souffrance.

« J’ai un rêve, que ce très proche avenir commencera aujourd´hui. La paix ou plutôt mon rêve, j’ai le rêve d’une justice assurant le respect de la diversité des langues, des cultures des races des religions, des opinions des couleurs, des goûts et des intérêts de toutes et tous. Autant dire qu´ il nous reste un long chemin à parcourir pour parvenir a cette terre promise. J´en appelé à tous pour conjuguer nos efforts afin de construire une paix réelle et un bonheur durable. Il ne suffit pas seulement d’arrêté la violence, il faut déraciner la haine. Paix entre les états certes, mais aussi entre diverses communautés humaines. Paix avec soi-même, avec un corps, avec ses idées ses idées ses doutes, ses certitudes, ses désirs ses aspirations : Car nous sommes sortis blesses de chaque guerre ; il n’y a pas de bonne guerre.
Faisons la paix et non la guerre, c’est grâce à la paix que nous pouvons vivre tranquillement dans ce monde. Et c’est en ce moment, que mon rêve deviendra réalité.


Vive la paix et non à la violence !

On continue la route vers Nouadhibou.


Il est impératif de continuer notre route. Les scouts mauritaniens de Nouadhibou nous attendent depuis midi, et le soleil va bientôt se coucher. Il faut encore traverser le No Mans land séparant les deux pays. Une terre aride désertique, dépourvue de route bitumée, et jonchée de carcasses de voitures en tous genre. L’arrivée à Nouadhibou n’est pas encore gagnée. Apres seulement quelques kilomètres en Mauritanie, le véhicule des Midi Py reste immobile, il est inonde par le sable. Mobilisation générale de toute la caravane pour sortir le Boxer le plus vite possible, avant que la disparition des derniers rayons du soleil n’enveniment la situation.

Fatigués et las de si nombreuses et tristes mésaventures, l’accueil des Scouts de Nouadhibou a malgré tout redonne du baume au cœur et de la motivation aux caravaniers. Alors qu’ils nous attendaient depuis plus de 5 heures sans avoir mangé, les Scouts nous ont royalement reçus, et comme toutes les bonnes histoires, tout se finit devant un grand banquet ou l’on a pu retrouver le sourire aux lèvres.
Nouadhibou est la seconde ville de Mauritanie. Petite capitale aux allures de villes du Far West, l’activité principale est strictement tourné sur deux pôles. La pêche et l’exploitation des mines de fer dans la périphérie urbaine. Notre centre d’accueil, l’école de la marine marchande, nous propose une nouvelle expérience dans un cadre strict et malgré tout enchanteur.

Les caravaniers, après le petit déjeuner ont de suite visite le port de pêche et plus précisément une usine d’emballage des poissons. Après le déjeuner, nous continuons la visite de la ville avec une zone artisanale et un petit tour dans la périphérie du port. Les quelques heures de temps libre restantes permettront de profiter de Nouadhibou et de son atmosphère si particulière entre Maghreb et Afrique noire.
Les activités du soir furent, cette fois ci, assez originales. Destinés exclusivement aux caravaniers et aux scouts mauritaniens, des spectacles, des sketchs ont entourés les activités classiques de la caravane.

À bientôt à nos amis marocains.



Apres quelques heures, on arrive à la frontière. Problème, nos marocains n’ont pas les visas nécessaires, et il est impossible de les faire sur place. Malgré les efforts redoubles, il est impossible d arranger la situation. Résultat et décision, les caravaniers de Rabat, d Agadir et de Laayoune passeront la nuit ici et partirons demain vers leurs villes d’origine. Une pensée toute particulière pour nos compagnons marocains qui ont laissé sa trace dans cette Caravane.

Nous prenons la route vers la Mauritanie.


Soirée tranquille, la journée suivante est chargée en surprises et problèmes divers. Ce jour la nous sommes allés à la frontière mauritanienne.
Tout d’abord deux pneus éclatent. Nous nous sommes alors arrêtés pour voir comment arranger l’affaire. A gauche de la route, un panneau nous indique un danger de mines !

Ces champs datent du conflit sahraoui marocain. L’ambulance, quant a elle a déclaré forfait après deux crevaisons. Yurena et Gwen au milieu du désert ont gardé la voiture, tandis que Pascal et Céline sont allés chercher des pneus de rechange à Dakhla.

Si le bus a pourtant bel et bien repris sa route, les mésaventures n ont fait que continuer.

Laayoune, ville côtière.


Laayoune est comme une île en plein océan. Après plusieurs heures de paysages complètement désertiques, les façades en terre cuite orangée de la cité du désert apparaissent tel un mirage. Fondée lors de sa colonisation espagnole pour exploiter la richesse de l’océan, Laayoune double sa taille et sa population dans les années 80, après les grands travaux initiés par la visite du roi Hassan II. Cette grande cité de la pêche possède une architecture complètement marginale lorsque, comme les caravaniers, on vient de traverser verticalement tout le pays. C’est un mélange un peu hasardeux entre constructions modernes et expérimentations artisanales ; un melting pot de cultures, révélateurs de la population cosmopolite de cette région. Les Sahraouis constituent une large part de la population, mais pour la première fois, on y rencontre aussi des africains venant du Mali, du Bénin, de Mauritanie et autres vagues migratoires.
Notre arrivée dans Laayoune fut fortement médiatisée. Télévision, radios et journalistes divers nous ont suivi de l’entrée de la ville dans un cortège haut en couleurs jusqu’au centre de la jeunesse et des sports de la cité. Encore un peu abasourdis par une telle cohorte et un tel accueil, les caravaniers se sont littéralement retrouvés propulsé à l’intérieur du centre, pour se voir offrir un banquet rafraîchissant.



Le confort offert par le logis flambant neuf mis à notre disposition a permis à chacun de profiter d’une douche chaude, de sanitaires irréprochables et surtout d’un lit par personnes ! Un luxe qui en déstabilisera même certains téméraires…
Après le repas, la veillée libre a permis le repos de certains, et la fête pour d’autres. Pour la Croix Rouge toutefois, pas de répit. Embarqués dès la fin du repas par le responsable local du Croissant Rouge pour une soirée chez l’une de ses volontaires, les quatre caravaniers de la CRF ont eu droit à une orgie gustative de gâteaux, pâtisseries et thé à la menthe pour une bonne partie de la nuit.

Le lendemain matin, les caravaniers n’ont eu qu’à se glisser dans le bus pour bénéficier d’une visite des richesses locales en commençant par la plus importante de tout, l’eau. L’usine de dessalement, visite commentée, fut l’occasion pour nos missionnaires de la paix de goûter l’efficacité dans un verre d’eau. La suite, ce fut la visite du port ironiquement appelé « La Playa » ; l’occasion de voir partir un des nombreux tankers remplis de sable vers les îles Canaries. La troisième et dernière visite de la matinée, ce fut le seul et unique oasis de Laayoune aperçu sous un soleil de plomb et une chaleur torride.

Prêts à 9h, les 15 jeunes du Croissant Rouge marocain de Laayoune ont été une fois de plus très attentifs à la formation. Lentement énoncée dans une petite pièce de leur local, nous l’avons mise en pratique sur la grande place ensoleillé qui accueillera les activités de la caravane en fin de journée. Les élèves d´un jour du DIH s´en donnent à cœur joie dans le rôle du tireur isolé, des soldats ou des humanitaires, souhaitant tour à tour libérer leur énergie et leur curiosité. Puis le jeu s’arrête et nous remarquons que plus nous descendons sur notre itinéraire, plus les questions de débriefing sont pertinentes et proches de la réalité quotidienne. Alors que toute la journée nous n´y n’avons pas vu un chat. Vers 18h30, la place s’est emplie d´une population nombreuse et variée qui a participé de façon inégale aux activités. Les différentes équipes ont remarqué en effet que les barrières de la langue limitaient l´efficacité de leurs animations. Les nombreux militaires ont ainsi rechignés à jouer au Raid-Cross. La soirée sur la place s’est clôturée par le fameux théâtre-forum de Midi-Py dans une ambiance attentive et réactive. Nous nous sommes dirigés vers le centre pour un festin supplémentaire.
Après les activités, nous rentrons tous au local de la JS dans lequel nous nous apprêtons à passer nôtre dernière soirée. Il est déjà environ 22h lorsque nous arrivons, les directives sont : « tout de suite a table » … On ne se fait pas prier ! Apres ce bon repas, la soirée est loin d’être finie puisque l’on nous propose d’écouter de la musique orientale, à disposition 1 chanteur et 1 musicien. Bon moment de convivialité, les marocains et les caravaniers dansent ensemble au rythme de la musique.
Il doit être 00h00-01h00 lorsque les festivités se terminent.
Et tout le monde retourne vaquer à ses occupations. Pour certains, il est l’heure de dormir, pour d’autres l’heure est au rangement, pour d’autres : débriefing et pour d’autres c’est l’heure d’aller faire un tour en ville.
Lendemain matin : nouveaux adieux, on se rapproche de la frontière mauritanienne … mais ce n’est pas encore pour tout de suite.
Il nous faut faire escale à Dakhla. Nous sommes hébergés dans des petites maisonnettes avec le confort de base : des lits !


Ensuite c’est l’heure d’aller voir le Wallyh qui nous a conviés. Rencontre chaleureuse qui a lieu dans la maison personnelle du secrétaire générale de la Préfecture. Y sont aussi présent des parlementaires qui félicitent le projet caravane de la paix. Jean – Amand reçoit encore des cadeaux !
Après nous être empiffrés de pâtisseries, nous sommes invités au restaurant (4 étoiles) Sahara Regency par le Député. Nous rentrons dormir dans nos maisonnettes et concluons ainsi une journée plutôt tranquille.

DAKLA



Comment réussir à faire le plein d’essence en Afrique ?

Arrêtez-vous dans la première station de service. Sil n’y a pas de courant électrique, vous allez jusqu'à la prochaine.
Arrêtez vous donc à la deuxième station de service. S’il n’y a pas encore de jus électrique, cela doit être une panne généralisée
Recherchez des solutions possibles .Ex : y-a-t-il un groupe électrogène ?
Au cas où ce serait une réponse négative, continuez jusqu'à la troisième station de service.
Si la réponse est positive, fournissez une batterie, montez la en série avec celle déjà fatiguée servant à alimenter le groupe électrogène déjà mentionnés.

En suivant ces instructions dans une atmosphère chargée de vapeur de gasoil, nous avons réussi non sans difficulté à faire le plein mais en plus à réparer la station service.